Entrés séparément, chacun avec leurs projets respectifs, Alain et Grégory clôturent leur parcours de candidats-entrepreneurs ensemble. Tous deux accumulent une longue expérience en tant que salariés dans de grosses entreprises. Tous deux ont frôlé le burn out. Après un temps de recul pour envisager autrement leurs vies professionnelles, ils ont découvert JobYourself et les coopératives d’activités. Ensemble, ils témoignent de leur expérience et revendiquent volontiers le titre « d’ambassadeurs JYB ».
Votre projet ?
« Vidya Ayurveda », une association qui vise à éveiller les consciences sur notre rôle en tant que consommateur et l’impact sur notre société. En pratique, Alain et Grégory proposent des produits « éco-conscients » autour de l’alimentation vivante, comme des extracteurs de jus et des déshydrateurs.
A côté de ce projet commun, Alain propose des ateliers culinaires et des tables d’hôte autour de l’alimentation vivante, des cours et conférences sur le « juicing ». Gregory se lance comme consultant en stratégie marketing, en communication et offre des services en créations graphiques et web.
Comment avez-vous vécu la période de préparation de projet ?
Notre rencontre s’est faite pendant cette phase de préparation et a changé la donne. Nous avons tous les deux suivis la formation YouthStart proposée par JobYourself dans le cadre de son programme « Booster ma vie ». Pendant la formation, nous avons décidé d’unir nos expériences et compétences autour d’un projet commun qui a pris le dessus sur nos projets respectifs, même si nous les poursuivons en parallèle.
La formation YouthStart s’étale sur huit semaines. Des liens se créent au sein du groupe. La rencontre avec d’autres candidats-entrepreneurs crée des liens, des synergies. Il y a un réel plaisir à participer. Encadré par deux coaches qui jouent le rôle de guides, cette formation est très dynamisante. La journée passe très vite, on travaille à fond et en huit séances nous avons bouclé notre business plan.
Alain : sans cette phase, je ne serais pas passé en test. Elle m’a permis de mettre mes idées en place et de me centrer. Après cette préparation, nous sommes rapidement passés en test d’activité.
Comment avez-vous appréhendé le test d’activité?
Impatients ! Juste envie de passer à l’action, de se mettre au travail.
Tester en coopérative d’activités offre un cadre sécurisé. Cette sécurité est à la fois positive et négative. Positive, pour l’aspect rassurant et sans risques financiers. Négative car on pourrait se laisser bercer dans ce cocon, en profiter sans se donner à fond. Dans notre cas par exemple, le projet commun a pris le dessus sur nos activités respectives et tout d’un coup, la fin approche. Il faut pouvoir se rebooster pour envisager la sortie en tant qu’indépendants à titre individuel aussi.
Le coaching permet de ne pas perdre de vue cet aspect de rentabilité. Le coach ne se positionne ni en professeur ni en contrôleur. Ils nous voient déjà comme de futurs entrepreneurs et nous accompagne sans nous materner.
Quelles sont vos priorités du moment?
La sortie est prévue en janvier. Nous visons donc, avant tout, à faire du chiffre et à élargir notre gamme de produits. Nous envisageons une sortie positive et le plan d’affaires est là pour nous rassurer à ce sujet. D’autant que nous avons fait des projections très pessimistes pour ne pas prendre de risques.
Autre priorité, nous renseigner sur les aspects juridiques liés à la création d’une coopérative à finalité sociale.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui n’oseraient pas se lancer ?
Alain : De parler avec des personnes qui sont passées par toutes les phases de l’accompagnement, échanger avec des candidats-entrepreneurs sortis.
Grégory : Ca dépend de chacun. Pour se lancer il faut être un peu « dingue », ne pas avoir peur de bosser 24h/24. Mais d’un autre côté, mis à part les aspects comptables et administratifs, développer son propre projet, ce n’est pas vraiment un boulot mais plutôt une passion.
L’accompagnement de JYB en un mot ou en une phrase ?
Grégory : Mettre un cadre autour d’un rêve. Tout jeune déjà, je voulais être entrepreneur. Sans JYB je ne me serais jamais lancé dans cette aventure. Mine de rien, pendant un an, notre projet n’aurait pas permis de nous payer.
Alain : Une structure qui permet d’enlever de gros obstacles qui empêchent d’oser se lancer comme la peur des aspects administratifs, de ne pas joindre les deux bouts, d’être seul, etc. JYB permet de lever tous ces freins et d’aborder l’entrepreneuriat avec l’esprit serein.
Pour vous, être entrepreneur c’est… ? (complétez par un mot ou une phrase)
S’amuser en travaillant, un moyen pour vivre de notre passion.
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