Tessa Goossens est l’initiatrice de Playful Situations . Après le succès de son parcours d’accompagnement JobYourself en phase de test, cette entpreneuse prendra son envol fin novembre 2020. Faites connaissance de cette dame particulière, fascinante et légèrement « sotte » !
Dessin de @rafikidessine
En quoi consiste ton projet ?
Je m’appelle Tessa et ma mission, c’est faire en sorte que les gens se rapprochent des autres (et d’eux-mêmes). Pour y arriver, je me sers de la force de la créativité et de l’envie de jouer. Je veux créer des refuges et des terrains de jeu pour un dialogue, une formation et une action audacieuse. Mes yeux brillent quand j’envoie de l’énergie scintillante en mettant en terre des graines de confetti pleines d’enthousiasme.
Je le fais pour aider à construire un monde authentique, connecté, solidaire et juste. Et à mon avis, ce monde se réalise quand nous rencontrons nous-mêmes et les autres. Plus je continue, plus je constate que la tendresse est l’élément-clé. Une tendresse du type Radical Softness.
En deux mots : j’élabore et j’accompagne des programmes qui, d’une façon créative et ludique, permettent de se développer soi-même ou son équipe. En bref : j’accompagne des processus créatifs et je suis clown.
Photo par ©SilverSixpenceStories
Mon offre
Pour les équipes :
- Coaching et facilitation sur mesure
- Jeu d’équipe
Pour les particuliers
- Programme de créativité en ligne et hors ligne
- Promenades inspirantes
Mon public-cible, ce sont les personnes curieuses et sensibles envers tout ce qui n’a pas encore été dit ou montré. Les personnes qui préfèrent dénouer les intrigues d’une façon douce mais audacieuse. Les personnes qui ignoraient encore qu’elles font la différence. Les personnes qui veulent faire entendre leur voix. Les personnes qui cherchent, qui pensent, qui trouvent.
J’utilise des méthodologies comme Deep Democracy, clownerie, Social Presencing Theatre, Psychodrama, Appreciative Inquiry, Storytelling, Creatief schrijven, mais surtout des tonnes d’amour et des quantités énormes de tendresse.
Je crée, j’incite et je facilite des endroits où, en tant que participant, vous osez faire preuve d’audace et de tendresse. Voici en quelques mots ma proposition de valeur. Et comment est-ce que j’y arrive ? Eh bien, d’une part, en tant que facilitatrice et coach, je suis une personne réellement enthousiaste et curieuse afin de connaitre le processus des participants. D’autre part, je m’occupe très consciemment de ma propre authenticité et de ma propre vulnérabilité et je m’utilise comme instrument pour le changement : sans jugement et avec beaucoup d’espace pour le rire.
Peux-tu nous raconter ton parcours professionnel ?
Quand j’étais jeune, j’étais constamment en train de dessiner, d’écrire, de jouer au prof, de jouer dans mon petit magasin, de rouler à vélo et de créer des petits clubs. J’étais une fille créative, enthousiaste, pleine d’entrain qui était heureuse quand elle pouvait créer (et manger 🙂 quelque chose sans être perturbée.
Etant donné que je viens d’une famille dans laquelle les entrepreneurs sont rares, mon trajet chez JobYourself est caractéristique pour le développement de mon propre entrepreneuriat à partir d’une feuille blanche. Un aspect important est la création de ma propre famille d’entrepreneurs.
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Récemment, quelqu’un me disait dans une conversation : « Wow, j’ai vraiment la sensation que tu me vois. » Cette remarque m’a vraiment touchée. Je me suis rendu compte qu’elle exprime vraiment le fil rouge à travers mon parcours professionnel. Créer des endroits et des rencontres qui permettent aux gens d’être réellement vus. Peu importe si je travaillais comme animatrice de jeunes, coordinatrice dans le domaine de la politique culturelle, scénographe, médiatrice artistique, collaborateur dans une production, entraineuse, professeur, … « vraiment » être vu et entendu avec plaisir, c’était tout. Oui, pour moi, c’est l’essence.
Quel a été le déclic pour te lancer ?
J’ai toujours eu cette envie d’être indépendante ou de travailler en free-lance. Mais je n’ai jamais vraiment su ce que je voulais faire spécifiquement. Il y a d’abord eu la forme, puis le contenu. Ma volonté insatiable de trouver l’authenticité et la liberté a fait que j’ai finalement osé franchir le pas.
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Comment es-tu arrivée chez JobYourself alors ?
Une partie de moi est très spontanée et impulsive et prend des décisions très rapidement. Et une autre partie de moi est très raisonnée et prend vraiment le temps de prendre les bonnes décisions. Le choix de rejoindre JobYourself relève de la deuxième catégorie 🙂
Depuis quelques années, je suivais déjà assez régulièrement JobYourself et le calendrier des séances d’information. En fait, je savais déjà tout sur le fonctionnement de JobYourself. Une fois le bon moment venu, j’ai immédiatement pu sauter car j’étais parfaitement informée.
Avec le recul, je vois maintenant que la fin d’un emploi dans une organisation m’a permis de démarrer un nouveau projet, mon propre projet.
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Un mot sur ta phase de préparation chez JobYourself ?
Une immense euphorie liée au démarrage ! J’ai vite compris que la plupart des blocages dans l’entrepreneuriat sont d’ordre personnel. Ils rendent impossible les réalisations pratiques. Il faut d’abord se concentrer sur ces blocages personnels et tout le reste suivra.
Et ta phase de test chez JobYourself ?
Ma phase de test d’activités reste une superbe aventure durant laquelle on cherche, on ne trouve pas et puis, tout doucement on finit par retrouver le chemin. Cela me donne une base de départ qui évite que je m’envole trop loin ! Une expérience gigantesque comme la vie.
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L’oeil du coach : Filip Monbaliu
«Ce fut une source de joie pour moi de pouvoir accompagner Tessa.
Cela a beaucoup à voir avec ses nombreux talents ! D’une part, sa lutte et sa recherche d’une authenticité maximale dans tout ce qu’elle fait. D’autre part, le fait qu’elle opère souvent dans un environnement hostile – c’est le moins qu’on puisse dire – l’oblige à être vulnérable.
Le courage dont elle fait preuve en cela, également lors des conversations de coaching a été une source d’inspiration pour moi. Elle comprend très bien que la croissance de son entreprise est fortement liée à sa croissance personnelle. »
Quel est ton défi majeur à court terme ?
Oser miser sur moins, mais se concentrer plus sur ce moins. Cela signifie que je dois faire des choix plus stricts au niveau de mon offre et que je dois vraiment m’y atteler. Cela a l’air d’un cliché, mais « moins, c’est effectivement plus ». Notamment pour une personne comme moi avec des tonnes d’idées 🙂
L’essentiel de l’accompagnement chez JobYourself selon toi ?
L’élément essentiel de mon accompagnement chez Jobyourself, c’est ma relation avec Filip, mon coach entrepreneurial. Le fait d’être suivi sur le long terme par une seule personne est quelque chose de merveilleux. En même temps, vous constatez que votre rapport devient progressivement un rapport entre paires. Et lorsqu »il est presque temps de partir… c’est avec le cœur lourd que je quitte JobYourself.
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Qui admires-tu ?
J’admire les personnes qui font rentrer toute leur vulnérabilité, force et authenticité dans leur entrepreneuriat et leur travail. Et je pense immédiatement à l’écrivaine Elizabeth Gilbert, à Tricia Hersey de The Nap Ministry et à Arawana Hayashi (fondatrice du Social Presencing Theatre). Plus près de chez moi, je pense aussi à Siska Hoebeeck de Studio Siska, Sophie Hendrickx de Kessels & Smit et Hade Wouters de The Artist’s Way Online. Pour ne mentionner qu’un nombre limité de mes muses ! Lorsque je mentionne leurs noms, je ressens du respect et de l’admiration pour ces femmes qui sont – toutes – fabuleuses.
Utilises-tu souvent les médias sociaux dans ta communication avec ta clientèle ?
J’ai un rapport d’amour – haine avec les médias sociaux. D’une part, ils représentent des outils très accessibles quand on veut créer quelque chose. C’est une façon très directe de montrer mes images, mes textes ou dessins au « monde entier ». Il y a des périodes où, chaque jour, je crée des histoires sur Instagram avec beaucoup d’enthousiasme.
En même temps, c’est aussi un combat, quand je fais défiler les pages, tout en me comparant à tous les autres, cela peut me rendre vraiment malheureuse. Pendant certaines semaines ou certains mois, je ne fais rien du tout et je désinstalle carrément Instagram, Facebook et Linkedin de mon smartphone.
Et puis, il y a toujours ce moment où je deviens accro aux « J’aime » et aux « Je partage ». A ce moment-là, je sais que je dois à nouveau aller jouer dehors !
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Que dirais-tu à une personne qui hésite à se lancer elle-aussi ?
» Il faut un village pour créer une entreprise. Vous seul, vous n’êtes pas un village. »
Parlez-en, mettez tous les scénarios que vous avez en tête, sur la table. Soyez attentifs et quand quelque chose que vous dites, inspire en vous un enthousiasme authentique, vous devez vous en rendre compte. Testez différentes choses et faites une recherche sur ce qui résonne.
Quel est le plus grand défi dans l’expansion de ton activité ?
La lutte contre les pressions et les stimuli extérieurs. Je travaille dur à me déprogrammer pour me débarrasser de cette sensation de toujours être « trop occupée », que j’avais intériorisée. Je crois sincèrement que l’esprit d’entreprise, et cela n’engage que moi évidemment, est plus fort lorsqu’il se manifeste dans la joie et la détente.
