« L’hebdo qui pique » fait le point sur les statuts des travailleurs d’aujourd’hui. Plus de free-lance, plus de flexibilité, plus de mutli-jobs…le monde du travail évolue. Télémoustique passe en revue les changements de ces 10 dernières années. Incontournables dans le paysage, il s’attarde sur les coopératives d’activités, dont JobYourself mais aussi, les coopératives d’emploi. Extrait choisi:
… Des chômeurs-entrepreneurs
« Nous sommes encore considérés comme un ovni. Et pourtant, cela fait 7 ans qu’on existe », s’amuse Jean-Olivier Collinet, quand il présente JobYourself. Dans cette couveuse, nichée au centre de Bruxelles, rien ne fonctionne comme ailleurs : tout le monde est à la fois auto-entrepreneur et chômeur, patron et salarié partiel de son activité. A travers cette structure, chaque chercheur d’emploi peut tester son projet d’entreprise sur le marché durant 18 mois, sans prise de risques. Et en conservant ses allocations sociales. C’est là toute la subtilité d’une coopérative d’activités. « Pendant sa période d’incubation, le candidat continue de percevoir ses allocations de chômage, mais bénéficie d’un encadrement et de facilités (numéro de TVA, service de facturation, etc.) qui le ramènent progressivement à l’emploi », détaille le responsable. La coopérative d’activités gère non seulement la comptabilité des candidats-entrepreneurs, mais elle leur offre aussi des formations collectives, un suivi individuel, un « groupe de soutien ». Objectif : aider le porteur de projet à dégager 3500 euros mensuels de marge brute. D’un point de vue sociétal, la formule est en rupture avec les schémas d’assistance sociale classique : le chômeur n’en est plus un, puisqu’il crée son activité. La réussite n’est pas toujours là, mais le taux de survie après 3 ans, supérieur à 70%, est encourageant. …
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