Après une carrière en tant que salariée, Nadia Cornelis, traductrice, est en recherche de plus de liberté mais surtout, de moins de routine, de plus de diversité dans son travail. L’accompagnement de JobYourself lui offre un filet de sécurité pour effectuer ce grand saut vers l’inconnu. Elle utilise la période de test pleinement. Plus que le test de son activité, c’est aussi le statut et le rythme de vie d’un indépendant auxquels elle se confronte. Grâce à la coopérative, elle prend le temps de peser le pour et le contre pour choisir son nouveau cadre de vie en toute connaissance de cause. Elle nous livre son témoignage.
Présentez-nous votre projet ?
« Nadiatranslates » est un projet de traduction du français et de l’anglais vers le néerlandais. J’ai orienté mon offre de services en priorité vers des textes rédactionnels et commerciaux, en lien avec des sujets « culture et lifestyle », des articles de magazines, des scénarios et du sous-titrage.
Comment avez-vous vécu la période de préparation ?
Je l’ai franchie en plusieurs étapes, avec une interruption car elle se combinait avec la fin d’études et des examens que je devais présenter. Cette période de démarrage a été un peu floue. J’avais un projet clair, je savais ce que je voulais mais j’avais besoin de cibler, de délimiter mes services.
Depuis quand êtes-vous en TEST et comment avez-vous appréhendé cette période ?
Je suis en test depuis juillet. Une période très révélatrice durant laquelle, jusqu’à présent, je suis passée par tous les stades qu’on pourrait connaître en tant qu’indépendant débutant et en tant qu’indépendant tout court. Parfois les commandes occupent plus qu’un temps plein et à d’autres moments c’est très (trop) calme. Au final, c’est une période durant laquelle je suis assez confrontée à moi-même, avec des moments creux, des hauts et des bas, des moments de doute où j’ai pensé reprendre un job, même mi-temps.
J’utilise les moments creux pour continuer à apprendre, à me former sur des sujets que j’affectionne. Par ailleurs, ils m’ont permis de clarifier ce que je voulais. Mais en même temps, il y a la crainte de ne pas avoir de commandes. C’est un parcours en solitaire mais dans le cadre de JobYourself il y a un véritable aspect collectif très positif qui nous sort de cet isolement. Les groupes de soutien sont par exemples très utiles. Ils amènent une dynamique, préservent la motivation et surtout, offrent de l’entraide, de nouvelles ouvertures, des idées. Les autres candidats me font penser à des choses à quoi je n’aurais pas pensé de moi-même. Grâce à ces rencontres j’ai, entre autres, pu identifier que je souhaitais me centrer sur des traductions dans le milieu « créatif et culturel ».
Le coaching aussi est très précieux et positif, il amène les mêmes aspects que les groupes de soutien. Ma coache Myriam a beaucoup de patience et d’empathie. Elle a pris le temps de m’aider à bien délimiter mon projet et à le cibler, à ouvrir les voies, les directions possibles sans me braquer sur les entrées d’argent.
Finalement ces six premiers mois de test ont rimé avec tâtonnement et recadrage. A présent, j’y vois clair sur ce que je veux faire et ne pas faire. J’ai encore besoin de bien mesurer s’il est possible ou pas de me lancer à temps plein ou s’il faudrait combiner mon projet avec un emploi à temps partiel ou avec des intérims.
Quelles sont vos priorités du moment ?
« Y mettre la gomme » pour prendre la décision finale de me lancer en indépendante complète ou complémentaire. Tenter le coup et mettre tous les moyens pour lancer véritablement mon projet.
Cela implique de fidéliser mes clients, de me faire connaître, de faire de la prospection dans les secteurs où je veux bosser (culturel, lifestyle, presse magazine et l’audiovisuel).
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui n’oseraient pas se lancer ?
Au minimum, de venir s’informer. C’est un luxe de pouvoir bénéficier de ce test de projet dans un cadre sécurisé. On est guidé, coaché, on a le temps de vraiment cadrer son projet, de comprendre les avantages et les inconvénients. JobYourself offre un temps d’essai, de réflexion. Il n’y a rien à perdre et il est toujours possible de sortir.
Par ailleurs, c’est très riche en apprentissages sur son projet mais aussi au travers des interactions, dans les formations….
Comment résumeriez-vous l’accompagnement de JYB ?
Un compagnon de route.
Pour vous être entrepreneur c’est…
Avoir une certaine liberté et sortir des sentiers battus. Etre indépendant permet d’être son propre chef, de gérer son emploi de manière variée, de le diversifier. Qui plus est, les réactions positives qu’on récolte par rapport à son travail sont très motivantes et gratifiantes.
Nadia Cornelis – Traductrice FR-ANG-NL
0479/74.60.66 – mail@nadiatranslates.be