Dans son secteur, les postes fixes sont rares, pas toujours intéressants et lorsqu’un se libère, une foule de postulants accoure. Nicolas, ingénieur du son, a donc pris la voie plus sécurisée de l’enseignement pendant huit ans. A côté du boulot il aidait souvent des personnes à réaliser leur projet jusqu’à être rattrapé par l’envie de le faire pour lui-même. Il choisit alors JYB pour ne pas franchir le cap seul. Le test s’avère positif au point de déjà entrevoir la sortie après 9 mois passés au sein de la coopérative d’activités.
Décrivez-nous votre projet
Je suis ingénieur du son. Pour le moment je fais beaucoup dans le cinéma, de la prise de son, du mixage. Principalement pour des boîtes de production
Comment avez-vous vécu les phases de préparation et de test du projet ?
Je n’ai malheureusement pas eu le temps de faire de préparation car j’avais déjà des contrats qui m’attendaient. Du coup, les démarrages ont été un peu rudes, surtout au niveau administratif. Je n’ai pas tout de suite pu prendre connaissance des démarches comptables, ni d’approfondir la réflexion autour de mon activité. Heureusement, j’ai fini par trouver le temps de suivre le workshop de gestion comptable et même d’aller à un atelier Business Model Canvas. C’était très intéressant d’avoir le regard des autres sur mon activité et d’entendre leurs idées.
Durant ma période de test, la relation avec mon coach a été très positive. Il connaissait les réponses à toutes mes questions. Comme il n’est pas dans mon secteur, il a fait des suggestions auxquelles je n’aurais pas pensé, posé des questions que je ne m’étais pas posées. Et puis il maîtrisait les pièges à éviter. Il a joué le rôle d’entraîneur et de coach comme pour les athlètes sportifs…
Comment appréhendez-vous le lancement de votre activité ?
Je ne me sens pas encore tout-à-fait prêt côté comptabilité, charges sociales, etc. Le volet administratif me fait un peu peur. J’envisage donc de démarrer via la coopérative d’emploi DiES. Côté contrats par contre, je ne sais plus où donner de la tête. Mais ça n’a pas toujours été comme ça. Il faut trouver sa place et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Avec mon coach, nous avons beaucoup pensé aux moments où il y aura moins de commandes, même si actuellement le bouche-à-oreille fonctionne bien ; je dois même refuser des demandes.
Quelles sont vos priorités du moment ?
Continuer à faire du bon travail, car c’est ma seule carte de visite, et envisager l’avenir. Voir comment grandir de manière durable. Mettre au clair la limite entre vie privée et vie professionnelle.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui n’oseraient pas se lancer ?
D’oser, tout simplement ! C’est valable dans la vie de manière générale, il y a ceux qui osent et les autres. Via les coopératives d’activités on ne risque rien. Elles constituent un cadre sécurisant et une aide à tous niveaux : coaching, comptabilité, support administratif. Dans le pire des cas on se rend compte que le projet n’était pas viable.
Et puis, ne pas hésiter à se remettre en question, à réorienter son projet, améliorer ce qui ne va pas.
L’accompagnement de JYB en un mot ou en une phrase ?
Accompagnement personnalisé et pédagogique. Une dimension collective qui permet d’élargir ses idées.
Pour vous, être entrepreneur c’est… ?
Mettre toute son énergie à réaliser ses projets sans être au service de quelqu’un d’autre.
Contact :
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