Hugo Calmels a suivi son rêve d’enfant en devenant fleuriste à Bruxelles. À 6 ans, il récoltait déjà les jonquilles du massif central français pour les offrir au village. Depuis, il a fait son petit bonhomme de chemin et est devenu un entrepreneur accompli avec son projet floral éponyme : ‘Mon petit bloem de chemin’.
Shake Your Project
🎙️ PODCAST 🎙️
Hugo Calmels
MON PETIT BLOEM DE CHEMIN
Écoutez son témoignage d’entrepreneur et sa citation fétiche « Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. » dans le podcast Shake Your Project. Hugo y raconte sa reconversion, sa passion pour les fleurs, son déclic pour entreprendre, ses routines et sa vision sur l’entrepreneuriat, le tout de manière douce et sensible, comme ses fleurs.
illustration @rafikidessine
UN ENTREPRENEUR POÈTE ET ALIGNÉ
Il se définit comme un troubadour fleuriste, une dénomination poétique alignée avec son style de composition florale. Hugo, tel un troubadour passant de village en village pour raconter, se veut poète floral. Il compose une histoire à l’aide des plus belles messagères naturelles qui soient: les fleurs !
La tête dans les fleurs et les pieds sur terre, Hugo est en alignement total avec son projet et son entrepreneuriat. Refusant de croire que tout est tracé d’avance, il entreprend clairement en dessinant lui-même son chemin : prendre ses responsabilités et être aux rennes de sa vie pour définir son itinéraire de destin petit à petit, voilà ce qui rime avec entreprendre à ses yeux
LA DIMENSION SACRÉE DE LA FLEUR
Pour Hugo, recevoir un bouquet nous replace dans un souvenir, dans un moment sacré, qui nous rappelle la force du lien humain de la personne à qui on offre la fleur. Les fleurs font du bien et participent à notre bien-être. Voilà ce qui lui plaît dans l’art floral.
LUTTER CONTRE LES PARADOXES DU MÉTIER : SE SPÉCIALISER DANS LA FLEUR SÉCHÉE ET DE SAISON
Spécialisé dans la composition à base de fleurs séchées, Hugo travaille aussi la fleur fraiche pour annualiser son travail et rentabiliser son métier. Il lutte contre le « paradoxe du métier » en proposant des alternatives durables aux autres fleuristes classiques. Le paradoxe du fleuriste, c’est de montrer comme la nature est belle tout en vendant des fleurs d’ailleurs, souvent cultivées avec des pesticides et importées par avion. . Voilà pourquoi, il utilise la fleur de saison et les fleurs séchées.
L’oeil de son coach
Stéphane Visentini
« Ce qui émane directement d’Hugo, c’est cette forme de « vibration positive », cet alignement entre ses projets et qui il est.
Dès notre 1er entretien, j’ai ressenti cette force spéciale en lui et le parcours n’a fait que confirmer cette impression.
Cette cohérence d’ensemble l’amène à poser des actions justes, sur un chemin qui apparaitrait presque comme une évidence.Hugo possède une grande sensibilité. Il l’utilise à bon escient en faisant en sorte d’être au clair avec ses envies, ses besoins, et avec ses limites aussi. Ceci nourrit sa vision et lui permet d’emprunter une ligne directrice appropriée.
Il parsème le tout d’une belle dose de créativité et parvient à confectionner un univers qui lui est propre.
Ce n’est pas si fréquent d’accompagner un entrepreneur si aligné. Qui plus est, Hugo a souvent été dans le partage et la transparence par rapport à ce qu’il vivait, parfois les difficultés qu’il traversait. Cela a permis un accompagnement riche et complet, et pour ma part, particulièrement agréable car profondément authentique.
Enfin, Hugo a une vraie générosité. Celle-ci se ressent tant dans la personne qu’il est, que dans ses activités. Il a le souci d’amener du beau et du bon dans ce qu’il entreprend. Et clairement, il a cette intention de travailler la fleur pour apporter du bien aux autres, ce qui le conduit d’ailleurs pas à pas à développer des projets avec cette vocation.Hugo m’a dit un jour : « Les fleurs, c’est l’énergie du cœur. Elles nous aident par leur beauté et nous permettent de nous relier à l’énergie de notre cœur ». Que dire de plus ?
Je te souhaite Hugo de continuer avec toute cette authenticité, cette humanité, et cette connexion à l’énergie de ton cœur. Poursuis ta route en déposant sur la nôtre mille et une couleurs de fleurs. Heureux d’avoir parcouru avec toi un petit ‘bloem de chemin’ ! »
SA RECONVERSION
Quittant son métier de guide nature dans le Sud de la France, il rejoint Bruxelles pour débuter dans la fleuristerie. D’abord stagiaire chez un fleuriste pour apprendre, il rejoint ensuite un atelier. Hugo a su développer une rentrée fixe hebdomadaire qui lui assure une certaine stabilité et lui permet aussi de gérer ses commandes et autres projets personnels en parallèle.
À sa sortie de test chez JobYourself, il fait le point sur son expérience : un test qui lui a permis de s’affirmer dans le métier, de dépasser le syndrome de l’imposteur et de voir la rentabilité du métier. Le phase de test lui a permis de développer ses rentrées fixes et ses projets personnels, tout en prestant dans des boutiques florales à Paris et Bruxelles.
Pour lui, la fleur est l’allégorie de l’humain : elle a la force de revenir chaque année tout en étant sensible éphémère. La fleur nous rappelle que parfois il nous suffit d’être ! Alors, vous aussi, laissez-vous emporter par son univers beau et naturel.