PORTRAIT : Loredana Zanella, le bien-être entrepreneurial

 

 

Loredana a tout du « profil entrepreneuse » :  curieuse, à l’affût des opportunités, portée sur le réseautage et qui sort de sa zone de confort pour renforcer son projet ! Ajoutez à cela un dynamisme rafraichissant et une grande ouverture d’esprit…elle est parvenue à créer son propre rêve entrepreneurial.  

Ayant fait ses armes dans le salariat mais avec le mode de fonctionnement d’une réelle indépendante, sa voie professionnelle prenait un chemin tout tracé. Après sa formation en alternance à l’efp et un travail sur son business model avec JobYourself, elle a ouvert « Zanacare » : un institut de massage au cœur de l’Avenue Louise !

 

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Dessin par Rapaguva Dessine

 

Quel est votre projet entrepreneurial ?

Zanacare est un espace de massages adaptés aux besoins des clients.

Il n’y pas de cartes de choix de massage. L’offre se base sur le réel besoin de la personne à masser. Je prends le temps d’échanger avec le client avant le massage pour comprendre ses envies et ses besoins: leurs troubles physiques ou émotionnels, connaître leur métier pour comprendre les tensions…J’adapte alors mon massage en fonction : parfois avec l’aide d’outils comme les huiles essentielles ou les pierres chaudes.

L’espace Zanacare propose des massages corps et visage sans machine car seules les mains d’une masseuse professionnelle sont capables de manœuvres ciblées. Afin d’aider les personnes à récupérer la capacité de comprendre leur propre fonctionnement, nous travaillons systématiquement sur la globalité de la personne : cognitif, émotionnel et physiologique, la combinaison de plusieurs manœuvres dans un seul soin.

 

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Votre passion ?

Je suis passionné de bien-être depuis toute petite ! Je suis une personne très tactile. En soirée avec amis, je suis toujours celle qui masse mes amis. J’adore travailler sur les énergies !

 

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Votre parcours professionnel avant JobYourself ?

J’ai expérimenté divers métiers. J’ai commencé par travailler dans le monde du spectacle (théâtre) en tant que régisseuse à Montréal et ici en Europe.

A mes 27 ans, j’ai eu un déclic. Pour travailler dans le monde de l’événementiel et du spectacle, il faut faire preuve d’une grande flexibilité et se retrouver souvent dans l’incertitude de travailler ou pas selon les spectacles à donner. Ce n’était plus ce dont j’avais envie. Je me suis réorientée, j’ai cherché à me former. Il existait une grande offre à Bruxelles et particulièrement à l’efp (centre de formations en alternance pme).

 

 

Pourquoi une formation en alternance à l’efp ?

Le choix de l’efp a été évident pour moi. J’avais déjà ma gestion et j’y ai suivi 2 formations :

  • Régisseuse Technicienne de spectacle
  • Masseuse

L’efp offre une formation en alternance, c’est-à-dire en cours du soir combinés à un stage à l’extérieur. C’est vraiment super car les professeurs sont issus directement du monde professionnel. Il s’agit de trois heures de cours par semaine, très pratique et concret, c’est réellement de l’expérimentation. Le reste de la semaine, je travaillais pour subvenir à mes besoins.

 

 

Votre stage professionnel efp ?

J’ai réalisé mon stage dans un institut d’esthétique les week-ends pendant 1 an. J’ai été directement sur le terrain en offrant des massages et en formant mes collègues esthéticiennes sans formation massage.

Nous étions une petite équipe, j’ai appris à gérer un peu l’institut : les stocks, etc. et pu confirmer ce que je voulais faire et surtout, ce que je voulais éviter comme erreurs plus tard dans mon métier.

 

 

Le salariat avant l’entrepreneuriat 

J’ai ensuite travaillé en tant que salariée dans un institut. En pratique, je gérais tout toute seule ! C’était comme si j’étais indépendante (dans les projets, la gestion et les décisions à prendre), tout en étant salariée. De fil en aiguille j’ai fait mes armes dans le salariat avant de me lancer avec mon projet.

 

 

Quelqu’un vous a encouragé à vous lancer ?

Mes clients du moment m’ont soufflé l’idée de me lancer comme indépendante. J’y ai beaucoup réfléchi et 2 semaines après j’ai reçu l’email de l’efp en partenariat avec JobYourself qui présentait les services d’accompagnement Et j’ai sauté le pas.

 

 

Vous avez suivi l’accompagnement JobYourself / efp ?

Je suis venue m’informer et le travail en collectif sur le BMC « Business Model Canvas » m’a fort attirée. JobYourself propose une phase de préparation de projet pour les étudiants de l’efp justement. J’avais besoin de me cadrer « d’un point de vue business » pour voir comment me lancer en tant qu’indépendante. Même si j’étais déjà prête, que j’avais mon portefeuille de clients, la phase de préparation de projet avec mon coach Walid a servi à me rassurer, me cadrer et me structurer.

Tout en étant salariée, j’ai pu grâce à l’efp et Jobyourself, bénéficier de cette phase de préparation et de lancement de projet en mode collectif. Au final, j’ai lancé l’institut « Zanacare » deux mois avant la fin du programme efp/JobYourself.

 

 

Un projet à venir ?

Je fais partie d’un collectif d’entrepreneurs et d’indépendants : le BNI (Business Networking International). Il s’agit d’une table ronde d’indépendants qui se réunit à 7h du matin pour discuter. Le groupe est composé d’une personne par métier. L’objectif est d’avoir les autres membres comme relais commerciaux et s’inspirer les uns les autres.

Ça me permet d’ajouter une corde à mon arc d’entrepreneuse et d’augmenter mon réseau ainsi que mon carnet d’adresses. Et chouette nouvelle : je deviens présidente de la prochaine table ronde du BNI!

Je compte aussi me former en en réflexologie plantaire (accu-pression).

 

L’accompagnement de JobYourself en un mot ou en une phrase ?

L’outil du « Business Model Canvas » et le travail en collectif m’a réellement cadrée au moment où j’en avais le plus besoin !

 

Pour moi, être entrepreneur c’est… ?

Une remise en question constante pour se développer, rester à jour découvrir des choses nouvelles. On est confronté directement à nos choix à travers le retour de la clientèle. J’aime gérer et diriger mon projet ainsi.

 

L’oeil du coach : Walid Aissaoui

Loredana a été la candidate-entrepreneure idéale : experte dans son métier avec une vraie expérience de terrain, tout en étant prête à être remise en question et à être challengée. Alors que dans son groupe de coaching collectif, elle était probablement celle qui était la plus avancée dans son projet, elle a été hyper assidue et a toujours contribué au groupe.

En effet, au-delà de sa « maturité professionnelle », elle a cette qualité essentielle pour toute personne qui lance son business : pour avancer, il faut donner autant – si pas plus – que recevoir. Naturellement orientée « réseau », profondément ouverte à l’Autre, elle sait écouter : vraiment écouter.

Toujours à 200%, sans (quasi) jamais se plaindre, elle dégage dynamisme et énergie par sa simple présence – alors, imaginez quand elle vous masse ! Une belle personne, une entrepreneure du tonnerre à recommander les yeux fermés, que ce soit pour bénéficier de ses services ou pour collaborer avec elle ! 

 

Pour moi, les clés de la réussite sont :

  • Rester ouverte
  • Attentive
  • Se remettre en question
  • Trouver des associations avec certaines personnes
  • Savoir s’entourer de personnes qui ont le même public cible, pour s’entraider

 

 

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui n’oseraient pas se lancer ?

Qu’il y a certainement de très bonnes raisons de ne pas le faire mais que si on se pose la question, il faut au moins essayer. Au moins on se lance, au pire on se lance.

Avoir un minimum de confiance, croire en soi et croire que c’est possible !

Il faut se renseigner sur les aides existantes car l’offre d’accompagnement est fabuleusement riche à Bruxelles !

 

 

Y a-t-il quelqu’un que vous admirez / qui vous inspire?

Oui ! L’entrepreneuse Isabella Lenarduzzi (créatrice du réseau JUMP)

Elle a lancé son entreprise, elle est restée femme dans un monde d’hommes, elle se bat pour l’égalité Femmes-Hommes tout en ayant éduqué ses enfants seuleA travers elle, je vois qu’il est possible de réussir son business, rester femme et être maman.

 

 

Le plus facile/chouette dans votre métier ?

Apprendre le fonctionnement du corps et les émotions, être à l’écoute et partager avec mes clients). Tout ce côté humain et tout ce qui touche au monde féminin.

 

Le plus « challengeant » dans votre métier ?

Aller à des évènements seule ! Mais je me force. Il faut se construire un réseau pour surmonter cela et ne pas y aller seule.

 

Est-ce que les réseaux sociaux vous ont aidé à développer plus facilement votre activité ?

Oui et c’est une de mes clientes qui s’en occupe en mode troc de service entrepreneurial. Elle a développé tous les contacts avec des influenceuses, c’est super !

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