Après une carrière en tant qu’employée dans le secteur de l’insertion, Marguerite décide d’effectuer un virage professionnel. Attirée et apaisée par les jardins elle reprend des études de paysagiste. Diplôme en main, elle sait qu’elle ne souhaite pas se retrouver dans un bureau d’étude mais aspire à être sur le terrain. Elle se lance alors sur la voie de l’entrepreneuriat. Au début, dans un vaste brouillard d’idées qui vont se préciser au fil des rencontres et des avancées, jusqu’à aboutir à un projet très spécifique autour des jardins de ville. Fonceuse, elle a mené de front la réflexion de son projet et la phase de test. Une énergie positive qui lui permet de sortir de la coopérative en créant son activité.
Décrivez-nous votre projet ?
Paysagiste-jardinier(ère) en ville (jardins, terrasses, cours, balcons, toitures vertes, etc.). Je décline mes services de la conception à l’entretien, en passant par la réalisation, la coordination de projet et la consultance.
Comment avez-vous appréhendé le lancement de votre projet ?
La préparation de mon projet, avec l’accompagnement de Village Partenaire, a été écourtée par l’opportunité d’un gros chantier. Je suis donc entrée chez JYB directement en test de projet via la procédure « projet prêt à facturer ». Au final, je n’ai pas vraiment eu le temps d’appréhender le lancement et mon projet s’est précisé au fil du test d’activité. J’avoue que du coup j’ai dû conjuguer ma phase de test avec une série de réflexions et d’aspects liés à la préparation de projet. Mais ça me correspond bien, comme l’expression « c’est en sautant dans l’eau qu’on apprend à nager ». J’avais besoin de concret pour avancer. J’ai tendance à m’éparpiller. Du coup, être en test m’obligeait à me recentrer sur les objectifs chiffrés, à trouver ma place auprès de la clientèle, à faire face aux clients.
Comment avez-vous vécu le test de projet chez JYB ?
J’ai particulièrement apprécié la relation avec le coach. Une relation à l’image de ce qu’on souhaite qu’elle soit. Pour moi c’était l’occasion de me fixer des échéances, de garder un cap. Mon coach jouait le rôle de garde-fou à ma procrastination. Un peu comme le petit Poucet, je semais des cailloux, m’engageais à faire certaines choses, et les rendez-vous de coaching m’aidaient à respecter mes engagements et à devoir « rendre des comptes à quelqu’un ». D’autant que j’ai commencé en plein hiver, ce qui correspond pour mon secteur à une période de grand calme. Mon coach, Stéphane Visentini m’a beaucoup encouragé pour repenser ma prospection et trouver de bons prescripteurs.
Je retiens aussi les groupes de soutien entre candidats-entrepreneurs et le fait d’être en relation avec d’autres structures via des formations ou les Business Apero Brussels par exemple. Ces opportunités d’échanges et de networking m’ont été très précieuses et m’ont, presque chaque fois, apporté de nouveaux contacts ou clients.
Quelles sont vos priorités du moment ?
La gestion du temps ! Je m’efforce de noter ce que je fais au quotidien. Ca me permet de repérer les « bouffes-temps » auxquels je ne pense pas dans mon planning, voir même dans mes offres de prix.
Et puis, ne jamais oublier de se poser pour prendre du recul.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui n’oseraient pas se lancer ?
De ne pas avoir peur. Si on a un projet qui nous tient à cœur et que des portes s’ouvrent, comme celle de JYB, il faut y aller.
D’écouter les conseils tout en gardant un œil critique.
Enfin, de prospecter, d’aller à la rencontre d’autres, du terrain, de se mettre en réseau. A mon sens, plus on se met en action, plus le projet se précise et prend vie.
L’accompagnement de JYB en un mot ou en une phrase ?
Une fantastique opportunité, une énergie positive qui vous pousse vers l’avant.
Pour vous, être entrepreneur c’est… ?
Prendre une place dans la société, choisir de devenir acteur dans la société tout en étant soi-même. Etre entrepreneur c’est aller au bout de soi-même, se confronter à ses limites et à ses forces.
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